- effeuillaison
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effeuillaison [ efɶjɛzɔ̃ ] n. f.• 1763; de effeuiller♦ Chute naturelle des feuilles. — On dit aussi EFFEUILLEMENT , 1546 .
● effeuillaison nom féminin ou effeuillement nom masculin Chute naturelle des feuilles, en automne. Chute des pétales lors de la fanaison d'une fleur. ● effeuillaison (synonymes) nom féminin ou effeuillement nom masculin Chute naturelle des feuilles , en automne.Synonymes :- défoliationeffeuillaisonn. f. BOT Chute naturelle des feuilles.⇒EFFEUILLEMENT, EFFEUILLAISON, subst.Chute des feuilles ou des pétales. L'effeuillement, l'effeuillaison des anémones. Disposées par le hasard à la dérive, comme après l'effeuillement mélancolique d'une fête galante, des roses mousseuses en guirlandes dénouées (PROUST, Swann, 1913, p. 169). Des pétales en cuivre rougeâtre sembleraient être la vivante effeuillaison de la fleur (PROUST, Temps retr., 1922, p. 710). Rien non plus qui tende, comme chez Manet, vers l'effeuillement des pétales (DU BOS, Journal, 1928, p. 133).Prononc. :[
], [
]. Pour [
] à l'initiale, cf. effeuiller. Ds Ac. 1932. Étymol. et Hist. A. Effeuillement 1546 effeuillement « action d'effeuiller » (R. ESTIENNE, Dict. Latinogallicum, 903a ds Rom. Forsch., t. 32, p. 52). B. Effeuillaison 1763 (ADANSON, Fam. des Pl[antes], vol. I, p. 99 ds Encyclop. méthod. Bot., t. 2, 1786, p. 345). Dér. du rad. de effeuiller; A suff. -(e)ment1, B suff. -aison. Fréq. abs. littér. Effeuillement : 8. Effeuillaison : 2. Bbg. SAUVAGEOT (A.). Latinisation et écon. In :[Mél. Michéa (R.)]. Ét. Ling. appl. 1971, p. 119.effeuillaison [efœjɛzɔ̃] n. f.ÉTYM. 1763; de effeuiller, et suff. -aison.❖1 Vx. Action d'effeuiller. ⇒ Effeuillage. || L'effeuillaison de la vigne.2 Chute naturelle des feuilles ou des pétales (⇒ Défoliation). || L'effeuillaison des arbres en automne (Larousse). || « Des pétales en cuivre rougeâtre sembleraient être la vivante effeuillaison de la fleur » (Proust, le Temps retrouvé, 1922, p. 710, in T. L. F.).♦ Par métaphore (poét.). Chute.0 Je pleure quand le soleil se couche parce qu'il te dérobe à ma vue et parce que je ne sais pas m'accorder avec ses rivaux nocturnes. Bien qu'il soit au bas et maintenant sans fièvre, impossible d'aller contre son déclin, de suspendre son effeuillaison, d'arracher quelque envie encore à sa lueur moribonde.René Char, les Matinaux, p. 120.
Encyclopédie Universelle. 2012.
